Politiques publiques, école et gestion du personnel enseignant dans l'éducation de base au Sénégal
Auteur / Autrice : | Aboubacar Abdoulaye Barro |
Direction : | Georges Felouzis |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sociologie |
Date : | Soutenance en 2008 |
Etablissement(s) : | Bordeaux 2 |
Jury : | Président / Présidente : Éric Debarbieux |
Examinateurs / Examinatrices : Georges Felouzis, Éric Debarbieux, Bruno Suchaut, Roger Establet, Marie-France Lange | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Bruno Suchaut, Roger Establet |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Les Politiques d’ajustements structurels (PAS) des années 1970 et 1980 ont considérablement remis en cause le rôle de l’Etat dans la définition et la mise en œuvre des politiques publiques en Afrique post-indépendante. Ces réformes économiques ont eu pour objectif d’alléger le poids des dépenses publiques dans les secteurs clés comme l’éducation. Si ces politiques ont été considérées par beaucoup d’acteurs comme une remise en cause de la souveraineté des États du Tiers-monde, le contexte des années 1990 (explosion démographique, besoin de scolarisation universelle dans le secteur primaire) inaugure aussi une nouvelle ère dans le secteur primaire. Dans le cas du Sénégal, le rôle de l’Etat devient de plus en plus important avec le recrutement massif des volontaires de l’éducation (secteur primaire) à partir de 1995. Cette politique de recrutement massif d’enseignants (1200 par an à partir de 1995 et autour de 4000 par an depuis 2000) est un moyen efficace de contrôle du système éducatif par les pouvoirs publics sénégalais. Par ailleurs, les bailleurs de fond (Banque mondiale, FMI) adoptent depuis quelques années une nouvelle stratégie consistant à revaloriser le rôle de l’Etat surtout dans le système éducatif du fait que l’augmentation considérable du nombre d’intervenants (organismes bilatéraux, ONG, associations) rend de plus en plus nécessaire la coordination de tous les programmes.