Thèse soutenue

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Auteur / Autrice : Laure Michelet
Direction : Stéphane Lemaire
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences biologiques. Sciences du végétal
Date : Soutenance en 2007
Etablissement(s) : Paris 11
Partenaire(s) de recherche : autre partenaire : Université de Paris-Sud. Faculté des sciences d'Orsay (Essonne)

Résumé

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Le glutathion, principal thiol libre soluble de faible masse moléculaire chez la plupart des organismes, a été récemment impliqué dans une modification post-traductionnelle réversible appelée glutathionylation, pouvant permettre la régulation d’activités enzymatiques, et/ou la protection des thiols libres et réactifs des protéines contre une oxydation irréversible. Tout d’abord, nous avons étudié la glutathionylation in vitro des thiorédoxines (TRX) chloroplastiques d’Arabidopsis et de Chlamydomonas. Seules les TRX f sont glutathionylables, ce qui affecte leur réduction. De même, l’activité de la glycéraldéhyde-3-phosphate déshydrogénase A4 (GAPDH-A4), une enzyme du cycle de Calvin, est inhibée par glutathionylation. Nous avons ensuite développé une approche protéomique afin d’identifier des protéines glutathionylées in vivo chez Chlamydomonas. 25 cibles ont été identifiées, dont 18 chloroplastiques, surtout impliquées dans les processus de photosynthèse et de réponse au stress oxydatif. 3 cibles ont été confirmées in vitro : l’HSP70B, la peroxyrédoxine 2-cys chloroplastique, l’isocitrate lyase. Chez les organismes non-photosynthétiques, les glutarédoxines (GRX) peuvent catalyser efficacement la déglutathionylation. Nous avons caractérisé biochimiquement 2 GRX de Chlamydomonas. La GRX1, GRX CPYC cytosolique, possède les activités GRX classiques, alors que la GRX3, GRX CGFS chloroplastique, est inactive dans ces tests. Par ailleurs, la GRX3 possède un potentiel électrochimique particulièrement bas, proche de celui des TRX. Le système chloroplastique de réduction des TRX permet de réduire la GRX3 qui peut alors déglutathionyler très efficacement la GAPDH-A4.