Persistance des stratifications de laminations normalement dilatées
Auteur / Autrice : | Pierre Berger |
Direction : | Jean-Christophe Yoccoz |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Mathématiques |
Date : | Soutenance en 2007 |
Etablissement(s) : | Paris 11 |
Partenaire(s) de recherche : | autre partenaire : Université de Paris-Sud. Faculté des sciences d'Orsay (Essonne) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Ce travail s’inscrit dans le prolongement de celui de Hirsch-Pugh-Shub (HPS) sur la persistance des laminations normalement hyperboliques, ainsi que celui de Robinson sur la stabilité structurelle des difféomorphismes Axiome A vérifiant la condition de transversalité forte (ATF). On généralise ces théorèmes en introduisant un objet géométrique : les stratifications de laminations. Il s’agit d’une stratification, dont les strates sont des laminations. On propose alors un théorème assurant la persistance de stratifications dont chaque strate est une lamination normalement dilatée. La dynamique est un C1-endomorphisme d’une variété (qui n’est donc pas forcément inversible). La persistance signifie que pour des perturbations C1 de la dynamique préservant la stratification, il existe une stratification proche préservée par la perturbation. Ce théorème dans sa version élémentaire (cas où la stratification est formée d’une seule strate) donne la persistance des laminations normalement dilatées par un endomorphisme, généralisant ainsi le théorème de HPS. Une autre application de ce théorème est la persistance des variétés à bord ou à coins normalement dilatés. Enfin, un difféomorphisme ATF possède deux stratifications de laminations canoniques : celle dont les strates sont les ensembles stables (resp. Instables) de ses pièces basiques. Ainsi, notre théorème implique la persistance des laminations, dont les feuilles sont les fibres d’un fibré sur une surface, préservées par un difféomorphisme, tel que la dynamique induite sur la base soit ATF et que la lamination formée par les fibres qui rencontrent l’ensemble non-errant est normalement hyperbolique.