Représentations socio-économiques et culturelles des migrants seereer à Dakar et création de l'association Ndef Leng : Analyse sociologique et perspectives de développement
Auteur / Autrice : | Mame Birame Ndiaye |
Direction : | André-Marcel d' Ans |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sociologie |
Date : | Soutenance en 2007 |
Etablissement(s) : | Paris 7 |
Résumé
La société traditionnelle seereer est une société paysanne fondée sur une agriculture de subsistance. Pendant longtemps, la culture du mil, du sorgho et du maïs associée à un élevage extensif ont constitué son activité principale. Cette agriculture était rendue excédentaire grâce à la fertilité des sols et à l'abondance des pluies. A partir des années 30, cette société va connaître de profondes mutations sur le plan social, économique et culturel. D'abord par l'introduction de la culture arachidière destinée à la commercialisation ensuite par la mise en place d'une politique de déplacement de populations d'une zone à forte densité sur une autre moyennement peuplée et enfin par l'héritage colonial du Sénégal indépendant. L'épuisement progressif des sols lié à une surexploitation combiné à la poussée démographique ont engendré des difficultés d'accès à la terre. Dakar la capitale sénégalaise sera ainsi le point de chute de ces populations menacées par la crise. Malgré des conditions de vie difficiles, à l'origine de la création de la fédération des associations seereer à Dakar ''Ndef Leng'' pour la promotion de la culture et la réhabilitation de son parlé menacé, les flux ne diminuent pas et au final un phénomène qui touche tous les âges en activité.