Thèse soutenue

Facteurs inflammatoires dans les lésions ischémiques cérébrales périnatales : un modèle chez le rat

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Auteur / Autrice : Valérie Biran
Direction : Christiane Charriaut-Marlangue
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Neurosciences
Date : Soutenance en 2007
Etablissement(s) : Paris 6

Résumé

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Nous nous sommes focalisés sur l’étude de la substance blanche et les mastocytes cérébraux (M) dans un modèle d'ischémie-reperfusion chez le raton P7 reproduisant les lésions cérébrales de l'encéphalopathie hypoxique-ischémique du nouveau-né humain proche du terme. Il existe une dégénérescence des oligodendrocytes matures et immatures, des astrocytes entre J0 et J3 après ischémie dans la capsule externe. Une prolifération cellulaire dans les 2 hémisphères concerne essentiellement les astrocytes et les préoligodendrocytes, à 48h post-ischémie. A 7 j post-ischémie, peu de cellules Ki67-GFAP positives sont mises en évidence dans la zone sous-ventriculaire ce qui pourrait correspondre à une éventuelle oligodendrogenèse. Une augmentation significative de la microglie amoeboïde est également observée entre 24 et 72 h post-ischémie, suggèrant une interférence avec la maturation des préoligodendrocytes, empêchant ainsi la remyélinisation. Les cellules microgliales, grâce à leur capacité à synthétiser des composants cytotoxiques, pourraient participer à l’induction de la mort cellulaire secondaire. Nous avons mis en évidence une accumulation d’histamine (H) dans les neurones et une augmentation importante du nombre de M dans la piemère. La détection précoce de l’immunoréactivité histaminergique dans la paroi des vaisseaux sanguins est un argument pour une origine périphérique de l’H qui pénètre dans le cerveau durant la phase de reperfusion, suggérant une rupture précoce de la barrière hémato-encéphalique. L’autre source est représentée par les M. Ces phénomènes immuno-inflammatoires pourraient contribuer à la dégénérescence neuronale induite par l’ischémie.