Le japonisme de Giuseppe de Nittis, peintre italien en France à la fin du XIXe siècle
Auteur / Autrice : | Manuela Moscatiello |
Direction : | Flora Blanchon |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire de l'art |
Date : | Soutenance en 2007 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Pour illustrer l’intérêt que l’art japonais suscita auprès des artistes occidentaux de la deuxième moitié du XIXe siècle, le cas de Giuseppe De Nittis (1846-1884), peintre italien venu s’installer à Paris en 1868, est exemplaire. Devenu un artiste à succès en l’espace d’une décennie, De Nittis fit son entrée dans les milieux artistiques et intellectuels. Son salon devint un des endroits les plus célèbres de la ville. Parmi ses convives, on comptait les amateurs les plus passionnés et les principaux collectionneurs d’art japonais de l’époque. L’artiste italien constitua une collection très raffinée d’art d’Extrême-Orient comprenant des oeuvres remarquables comme un kakemono de Watanabe Seitei (1851-1918), artiste japonais arrivé en France lors de l’Exposition universelle de 1878. Pendant son séjour à Paris, Seitei fit des démonstrations de peinture japonaise qui laissèrent un souvenir vivant chez tous ceux qui eurent, comme De Nittis, la chance d’y assister. Les précieux renseignements rapportés dans l’inventaire après décès du peintre, d’autres informations récupérées dans des notes inédites rédigées par lui, et également les témoignages littéraires, nous ont permis de reconstituer le cadre japonisant où De Nittis avait vécu et de remonter aux objets artistiques orientaux dont il aimait s’entourer et d’où il puisa souvent son inspiration.