Etude cinétique de l’interaction plasma-paroi en présence d’un champ magnétique
Auteur / Autrice : | Stéphane Devaux |
Direction : | Giovanni Manfredi |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physique des Plasmas |
Date : | Soutenance le 06/06/2007 |
Etablissement(s) : | Nancy 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | EMMA |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de Physique des Milieux Ionisés et Applications |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Giovanni Manfredi, Fabrice Doveil, Jean-Marcel Rax, Pierre Bertrand, Stéphane Heuraux, Ambrogio Fasoli, Jamal Bougdira |
Rapporteurs / Rapporteuses : Fabrice Doveil, Jean-Marcel Rax |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Dans les plasmas de fusion, les parois faisant face aux plasmas sont érodées, ce qui réduit leur durée de vie, et les particules rejetées dégradent le confinement de l’énergie en rayonnant. Nous étudions ce phénomène à l’aide d’une modélisation cinétique de type Vlasov-Poisson. Celle-ci nous permet d’étudier la transition entre un plasma basse pression faiblement collisionnel à l’équilibre thermodynamique et une paroi, en présence d’un champ magnétique. Une étude détaillée de la transition a permis d’établir les mécanismes agissant dans les trois zones qui la composent (gaine de Debye, prégaine magnétique et prégaine collisionnelle). Une attention particulière apportée aux conditions d’entrée des ions dans la gaine a permis de montrer que les collisions pouvaient conduire à la non-satisfaction du critère de Bohm. Nous avons de plus mis en évidence que la présence de la paroi, combinée à celle d’un champ magnétique, induit d’importantes déformations de la distribution des ions, justifiant pleinement le traitement cinétique. L’exploitation des distributions obtenues au niveau de la paroi a permis d’estimer le taux de pulvérisation de celle-ci en fonction du champ magnétique. Nous avons pu montrer qu’un champ magnétique rasant permet non seulement d’étaler le flux ionique sur une plus grande surface, mais aussi de réduire l’énergie des ions la percutant, limitant ainsi sa pulvérisation. Les plasmas étant généralement composés de plusieurs types d’ions, notre modèle a ensuite été étendu au cas des plasmas composés d’argon et d’hélium. Notre étude s’est concentrée sur l’influence d’une seconde espèce ionique sur le critère de Bohm à l’entrée de la gaine de Debye.