Thèse soutenue

Diversité, évolution, co-spéciation et capture d'hôte chez les Haemosporidia de la faune sauvage de Madagascar et du Cambodge

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Auteur / Autrice : Linda Duval
Direction : Vincent Robert
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Parasitologie
Date : Soutenance en 2007
Etablissement(s) : Paris, Muséum national d'histoire naturelle
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de la nature et de l'Homme - Évolution et écologie (Paris)
Jury : Président / Présidente : Philippe Grellier
Examinateurs / Examinatrices : Frédéric Ariey, Loïc Ponger
Rapporteurs / Rapporteuses : Geneviève Milon, François Peyron

Mots clés

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Résumé

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Cette thèse contribue, par différents aspects, morphologiques, moléculaires et phylogénétiques, à une meilleure connaissance de la diversité des parasites de l’ordre des Haemosporidia chez les vertébrés des classes des oiseaux, reptiles et mammifères dans deux hot spots de biodiversité, à Madagascar et au Cambodge. Un atlas des Haemosporidia de la faune sauvage de Madagascar et du Cambodge a été constitué pour mettre à disposition nos données. L’aspect moléculaire a concerné la caractérisation et l’identification avec quatre marqueurs moléculaires (cyt b, tufA, ldh et cox 1) des parasites. L’utilisation de différents marqueurs moléculaires a permis de comparer leurs degrés d’informations phylogénétiques et de montrer que les gènes mitochondriaux, cyt b et cox 1 permettaient une meilleure résolution des constructions phylogénétiques que celles réalisées avec le gène de l’apicoplaste tufA ou le gène nucléaire ldh. Les analyses phylogénétiques, ont permis de mettre en évidence des évènements de capture d’hôte entre deux classes de vertébrés, les oiseaux et les mammifères (chauves-souris). Un scénario de coévolution hôte parasite a été proposé pour les Plasmodium des primates (incluant P. Falciparum chez l’homme) et la famille d’hôte des Hominidae. Une estimation de la datation de l’apparition de P. Falciparum entre 7 et 9 millions d’années a été déduite de ce scénario. P. Ovale partagerait un ancêtre commun le plus récent avec un Plasmodium de chimpanzé. Enfin, les grands singes africains se sont révélés de potentiels réservoirs pour trois des quatre espèces plasmodiales infectant l’homme (P. Falciparum, P. Ovale et P. Malariae)