Thèse soutenue

La maturation de l’ovocyte canin in vivo et in vitro

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Auteur / Autrice : Christine Viaris de Lesegno
Direction : Sylvie Chastant
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Reproduction
Date : Soutenance en 2007
Etablissement(s) : Institut national agronomique Paris-Grignon (1971-2006)

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Mots clés libres

Résumé

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La biologie de l’ovocyte canin est très différente de celle des autres espèces mammifères : en particulier, la fin de la maturation ovocytaire dans le follicule se déroule en présence d’une forte concentration en progestérone (lutéinisation préovulatoire) et l’ovulation libère un ovocyte en prophase I, qui n’atteindra le stade métaphase II qu’au bout de 48 à 60 heures de transit oviductal. Parallèlement, les taux de maturation obtenus in vitro chez la chienne sont très faibles. Le but de ce travail était de fournir une description ultrastructurale de la maturation ovocytaire canine in vivo (avant le pic de LH jusqu’à 105 heures post ovulation) et d’y comparer l’évolution des ovocytes mis en maturation in vitro. In vivo, nos résultats en microscopie électronique à transmission montrent que l’ovocyte canin suit globalement le modèle de maturation ovocytaire des mammifères, à l’exception de l’existence d’une période de réactivation transcriptionnelle entre 24 et 48 heures post ovulation. Nous avons mis en évidence, grâce à une étude quantificative de l’incorporation de BrUTP, une activité transcriptionnelle très intense pendant cette période, activité à la fois nucléoplasmique et nucléolaire. Ni le pic de LH ni l’ovulation ne se révèlent suivis de modifications ultrastructurales importantes. Ils ne sont associés respectivement qu’à l’expansion et à la recompaction du cumulus. Les signaux de régulation de la méiose chez la chienne restent donc inconnus. In vitro, l’examen ultrastructural montre que les ovocytes issus d’ovaires d’anoestrus sont très immatures. La comparaison avec les formes observées in vivo indique que les ovocytes qui n’achèvent pas leur méiose in vitro (VG et métaphase I) sont simplement interrompus dans leur maturation et ne présentent pas de formes aberrantes. Quant aux ovocytes ayant atteint le stade métaphase II in vitro, ils montrent un très faible degré de maturation cytoplasmique.