Mémoire spatiale contextuelle et schizophrénie
Auteur / Autrice : | Célia Mores-Dibo-Cohen |
Direction : | Patrice Boyer |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Neurosciences |
Date : | Soutenance en 2006 |
Etablissement(s) : | Paris 6 |
Résumé
Le but de ce travail était d’évaluer, chez les patients schizophrènes, par utilisation d’une tâche visuo-spatiale, un possible déficit du « binding » contextuel et de tester la construction de cartes cognitives de l’environnement. Une tâche de navigation en condition écologique a été effectuée par 20 patients schizophrènes et 28 sujets contrôles sains. L’exploration des mémoires spatiale et contextuelle consistait en un rappel libre, rappel indicé, reconnaissances de vues sans effet d’ordre et reconnaissance de vues avec effet d’ordre. Les patients schizophrènes prescrivent moins d’actions, incluent moins de repères et font plus d’erreurs de changements d’orientation et dans la reconnaissance avec effet d’ordre. Ainsi, les patients schizophrènes sont déficitaires dans la construction de cartes cognitives et dans la reconnaissance de l’ordre chronologique des repères. Ces résultats sont compatibles avec l’hypothèse d’anomalies hippocampiques et du cortex préfrontal dans la schizophrénie.