Thèse soutenue

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Auteur / Autrice : Ali Angokaï Moussa
Direction : Philippe Leterme
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie et agronomie
Date : Soutenance en 2006
Etablissement(s) : Agrocampus Rennes (2004-2008)

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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La durabilité et la rentabilité de la culture cotonnière requièrent une gestion intégrée des ravageurs impliquant des mécanismes de régulation naturelle par la plante. Des expérimentations conduites dans ola zone cotonnière au nord Cameroun entre 2002 et 2004 ont permis d'évaluer l'aptitude de la variabilité la plus cultivée (IRMA A1239) à compenser les pertes d'organes floraux induits par des attaques simulées des lépidoptères carpophages en début de floraison. La production de carbone a été estimée à l'aide de deux modèles : l'un basé sur le rendement énergétique à l'échelle du couvert, et l'autre basé sur l'âge et les propriétés de la feuille. Les besoins en assimilats des organes reproducteurs ont été estimés à partir de leur taux de croissance potentielle. Dans les parcelles semées tardivement, les dégâts d'insectes ont significativement réduit la production de coton graine, mais n'ont eu aucun effet sur le rendement dans les parcelles semées précocement. L'étude de la dynamique du développement fructifère à révélé que la compensation des pertes d'organes dans le cas des semis précoces est due à l'augmentation des taux de rétention des capsules sur branches végétatives ainsi que sur les positions distales (P≥2) des branches fructifères primaires. L'analyse de la production et de la répartition du carbone a montré que les dégâts d'insectes n'affectent pas la production de matière sèche aérienne, mais réduisent significativement les ressources carbonées allouées aux organes reproducteurs pendant la période post-dégâts. Le taux d'abscission des organes reproducteurs pendant la période de récupération est corrélé avec le niveau de compétition trophique imposé par les organes fructifères.