Étude cellulaire et moléculaire du développement racinaire chez le riz (Oryza sativa L. Cv Nipponbare) : criblage et caractérisation d'une collection de lignées d'insertion enhancer trap Gal4-UAS-GFP
Auteur / Autrice : | Julia Rebouillat |
Direction : | Jean-Christophe Glaszmann |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie cellulaire |
Date : | Soutenance en 2006 |
Etablissement(s) : | Montpellier 2 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Le riz est une des principales cultures vivrières mondiales. L'accroissement de la production de riz est indispensable pour assurer la sécurité alimentaire et la stabilité économiques de nombreux pays. C'est pourquoi l'amélioration variétale est essentielle à l'accroissement de la production de riz. Le système racinaire est la structure de la plante donnant accès aux ressources hydrominérales, aussi, une connaissance fine de son développement est indispensable. Dans cette thèse, nous nous sommes intéressés aux niveaux cellulaire et moléculaire du développement racinaire. Nous avons tout d'abord revisité les étapes de la mise en place du système racinaire, en nous focalisant sur le fonctionnement cellulaire du méristème apical racinaire chez le riz, et en le comparant à celui bien décrit d'Arabidospsis thaliana, plante modèle des dicotylédones. Ce référentiel met évidence des différences de structures et de fonctionnement importantes entre les deux plantes modèles des monocotylédones et des dicotylédones, soulignant ainsi l'intérêt d'étudier plus finement les mécanismes de mise en place des structures souterraines chez le riz. Nous avons ensuite établit une collection de lignées enhancer trap Gal4-UAS-GFP exprimant la GFP de manière spécifique, dans des cellules, tissus ou organes racinaires particuliers. Ces lignées aux divers marqueurs cellulaires pourront être utilisés pour des études développementales et physiologiques. Par ailleurs, nous avons affiné la méthode de criblage de ces lignées. L'observation in vivo de racine, via un microscope biphotonique, permet la visualisation au niveau cellulaire de sa structure interne, jusqu'à 200µm, et facilite la localisation précise du marqueur cellulaire. Enfin, nous avons initié l'étude de deux mutants qui i) exprimaient la GFP dans les zones méristématiques, et ii) possédaient un phénotype racinaire et/ou aérien suggérant une anomalie dans le fonctionnement des méristèmes.