Thèse soutenue

Méthodes approchées pour les propriétés optiques d'agrégats de particules sphériques non absorbantes

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Auteur / Autrice : Sandra Jacquier
Direction : Frédéric Gruy
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Génie des Procédés
Date : Soutenance en 2006
Etablissement(s) : Saint-Etienne, EMSE

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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De nombreux processus industriels mettent en œuvre des suspensions solides-liquides (eg : Les peintures). Ces suspensions, constituées initialement de particules primaires solides, contiennent de nombreux agrégats modifiant leurs propriétés d’usage. Les méthodes de caractérisation de ces suspensions font intervenir la diffusion de la lumière (théorie de Mie). Or, la théorie de Mie (1908) est rarement applicable aux problèmes pratiques puisque l’objet diffusant doit être une sphère. Les granulomètres traditionnels qui utilisent cette théorie, ne permettent pas de mesurer les agrégats. Une extension de cette dernière, aux agrégats, a été donnée par Xu (1995-2003) : GMM (Generalized Multiparticle Mie solution). Mais les temps de calcul des propriétés optiques via cette théorie (exacte) ne permettent pas d’envisager dans l’immédiat une utilisation en temps réel. Ce sujet de thèse s’est donc orienté sur la recherche de méthodes approchées pour les propriétés optiques d’agrégats de particules sphériques non absorbantes. Dans un premier temps, l’étude des paramètres influençant les sections efficaces de diffusion (C(sca)) et de radiation de pression (C(pr)) d’agrégats obtenues avec la méthode exacte, a révélé: - que les différentes configurations d’un agrégat suivant sa forme ou le nombre de particules primaires qu’il contient sont parfaitement discernables, -que le nombre de particules primaires est le paramètre pertinent dans le cas des faibles paramètres de taille α(α → 0,C(Xu,N) ∝ N²C(Mie,1)), - qu’il existe, pour un agrégat constitué d’un nombre donné de particules primaires, deux configurations extrêmes (chaîne et compacte) entre lesquelles les sections efficaces des autres évoluent. Par la suite, il a été évalué vis-à-vis de la méthode exacte, sept méthodes approchées (choisies en fonction des remarques précédentes) permettant d’obtenir la section efficace de diffusion : - les méthodes assimilant l’agrégat à une sphère compacte (CS) ou creuse (SP) sont inappropriées - les méthodes utilisant une dimension fractale sont quant à elles peu concluantes sur des agrégats contenant un faible nombre de particules primaires. - la méthode PBK (Percival-Berry-Khlebtsov) est valable pour 0<α<2 avec une erreur qui augmente avec l’indice du matériau. - la méthode DA (ou DAr, Diffraction Anormale) est correcte pour 2<α<10 et est moins sensible à l’augmentation de l’indice de réfraction. - la méthode IRE (Indice de Réfraction Effectif), est la méthode approchée pouvant être envisagée sur l’ensemble des paramètres de taille et a fait l’objet d’une étude complémentaire (fonction de correction, forme de l’objet équivalent).