Thèse soutenue

Apport de la spectroscopie infrarouge à transformée de Fourier (IRTF) pour la caractérisation de bactéries

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Auteur / Autrice : Florence Grandmougin-Guibet
Direction : Josette Travert
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences agronomiques, biotechnologie agro-alimentaire
Date : Soutenance en 2006
Etablissement(s) : Caen

Résumé

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L’apport de la spectroscopie IRTF pour la caractérisation de bactéries d’intérêt agroalimentaire a été évalué. Trois flores ont été étudiées, des bactéries corynéformes, des souches d’entérocoques et, de façon originale, des mutants de L. Casei. A l’occasion de l’étude de 4 genres de bactéries corynéformes, nous avons comparé les résultats obtenus par l’analyse des spectres IR des souches à ceux de biotypes 100 et de ribotypie. Les genres définis par les 2 approches coïncident à 95%, les classifications produisent des groupes de souches comparables pour 82% d’entre elles. La discrimination par spectroscopie IRTF de 4 espèces d’entérocoques taxonomiquement proches a permis d’obtenir des résultats comparables à ceux de la ribotypie. Le typage intraspécifique de souches a été probant. En prolongement, une étude de faisabilité pour discriminer des souches d’E. Faecalis selon leur origine a permis de montrer la capacité de la spectroscopie IRTF à séparer des souches d’origines humaine et bovine. Dans l’étude de mutants de L. Casei, nous avons corrélé les différences spectrales à l’importance des mutations et ce, quel que soit le stade de croissance. Les résultats de spectroscopie IRTF ont contribué aux discussions taxonomiques en cours notamment sur l’origine de la souche sauvage étudiée. Ces travaux confirment la capacité de la spectroscopie IRTF à discriminer des souches bactériennes aux niveaux genre, espèce et souche, mais aussi à différencier des souches isogéniques à une mutation près. Au-delà de la somme d’informations qu’elle procure, cette technique est rapide, fiable et peu coûteuse