Transgabonais : désenclavement et production territoriale en milieu forestier équatorial (Gabon)
Auteur / Autrice : | Joseph Ndjimba |
Direction : | Serge Morin |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Géographie |
Date : | Soutenance en 2006 |
Etablissement(s) : | Bordeaux 3 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Inauguré en décembre 1986, le chemin de fer Transgabonais relie Libreville à Franceville en passant par Ndjolé, Booué et Lastoursville. La réalisation de cette infrastructure aura nécessité plus de dix années de travaux et d’efforts constituant, de ce fait l’un des plus grands chantiers en Afrique. Il a fallu en effet faire face à des nombreux obstacles. Le premier d’ordre financier, fut surmonté sans que l’on ne pactise avec le diable, grâce à l’aide international, à des nombreux emprunts, et à une participation nationale très active ; laquelle à bénéficié du boom pétrolier. Mais plus difficiles étaient encore les conditions imposés par le milieu naturel. L’abondance des cours d’eaux, l’importance des précipitations, le relief accidenté constituaient une véritable barrière que l’on ne pouvait aisément franchir. La réalisation du Transgabonais, compte tenu de tous ces facteurs, aura représenté un sacrifice financier considérable. Es retombés de cet investissement ne peuvent se lire uniquement en termes financiers. Il faut également prendre en compte l’intérêt politique et psychologique. Le Transgabonais est un symbole qui traduit une volonté d’affirmation territoriale. Le recentrage du Haut-Ogooué sur le Gabon en est la parfaite illustration. Mais, comme dans des nombreux pays d’Afrique, Le Transgabonais traverse une période d’incertitudes, lesquelles limitent son action.