Thèse soutenue

Biosynthèse et sécrétion du parfum chez Rosa x hybrida L.
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Auteur / Autrice : Véronique Bergougnoux
Direction : Laurent LegendreSylvie Baudino
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie végétale
Date : Soutenance en 2005
Etablissement(s) : Saint-Etienne

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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La rose présente un intérêt économique très important tant pour son utilisation pour la parfumerie et les cosmétiques que pour son utilisation en horticulture. La rose moderne résulte d'un long processus de sélection au cours duquel les variétés cultivées pour la fleur coupée, notamment, ont perdu leur parfum. Le parfum des roses est un mélange complexe de composés volatils, parmi lesquels les monoterpènes représentent une proportion importante. Aujourd'hui, le parfum est devenu un caractère de choix pour les créateurs de nouvelles variétés. Dans un premier temps, nous nous sommes attaché à caractériser le pétale de rose en tant qu'organe producteur et sécréteur de composés volatils. Nous avons pu montrer que les deux épidermes du pétale produisent et émettent des composés et renferment une enzyme responsable de leur synthèse. Des structures caractéristiques de la synthèse des monoterpènes ont été mises en évidence. Une étude comparative des pétales de roses parfumées et inodores a été réalisée parallèlement. Dans un deuxième temps, deux gènes impliqués dans la biosynthèse des monoterpènes ont été isolés : RhDXR et RhGPPS. L'activité enzymatique de la protéine RhGPPS n'a pas pu être mise en évidence in vitro. L'expression de ce gène est constitutive et non spécifique des roses produisant des monoterpènes. Le gène RhDXR code pour une protéine fonctionnelle. Son expression a été étudiée par RT-PCR semi-quantitative et sa localisation subcellulaire a été précisée par des fusions avec la GFP. Des tabacs transgéniques surexprimant RhDXR sont en cours d'analyse, dans le but d'évaluer la capacité des plantes à augmenter leur production en composés volatils