Thèse soutenue

Influence du polymorphisme des gènes impliqués dans l'hypertension artérielle tels que ACE, AGT, AT1-R et ecNOS sur les résultats en transplantation rénale

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Auteur / Autrice : Abdel Basset El Essawy
Direction : François Berthoux
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de la vie et de la santé
Date : Soutenance en 2005
Etablissement(s) : Saint-Etienne
Partenaire(s) de recherche : autre partenaire : Université Jean Monnet (Saint-Étienne). Faculté de médecine Jacques Lisfranc

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Introduction : Le système rénine-angiotensine (SRA) joue un rôle majeur dans la régulation de la pression artérielle mais aussi dans le développement et la progression de la néphropathie chronique de l’allogreffe. La pression artérielle après greffe rénale a une influence hautement significative sur la survie du greffon rénal à long terme. Matériel et méthodes : Il s’agit d’une étude d’association, prospective sur une cohorte historique de 560 patients ayant été greffés entre le 1/08/1984 et le 31/07/1994. Tous ces patients sont traités par la ciclosporine A comme immunosuppresseur principal associé au début à l’azathioprine et prednisolone. Le but de l’étude est de déterminer l’influence du polymorphisme des gènes de l’enzyme de conversion de l’angiotensine I (ACE), de l’angiotensinogène (AGT), du récepteur AT1 de l’angiotensine II (AT1-R), et de l’enzyme synthétase du monoxyde d’azote (NOS) dans sa forme endothéliale constitutive (ecNOS) sur les résultats à long terme en transplantation rénale : survie du greffon, qualité de fonction du greffon ; prévalence et nombre des crises de rejet aigu, et enfin fréquence et sévérité de l’hypertension artérielle post-greffe. Finalement, 430 receveurs sont entrés dans l’étude et ont été génotypés par les techniques classiques de biologie moléculaire. Résultats : Il s’agit de 296 hommes (68. 8 %) et de 134 femmes. L’âge moyen au moment de la greffe était de 42. 1 + 12. 7 ans. La cohorte étudiée était représentative de la cohorte initiale sauf en ce qui concerne le nombre de décès ; nous n’avons donc pas étudié la survie des patients. La distribution des différents génotypes et allèles chez les receveurs n’était pas différente d'une population contrôle locale (N=303). Nous n’avons décelé aucune influence de ces différents polymorphismes sur la survie et la qualité de fonction du greffon. Les seuls résultats positifs sont les suivants : - l’allèle a (génotypes aa+ab) de ecNOS est associé à une fréquence plus faible (P=0. 005) et une sévérité plus faible (P=0. 0003) de l’HTA post-greffe (rôle protecteur ?) - le rare génotype CC de AT1-R est associé à une HTA plus sévère (P=0. 009). Ce même génotype est associé à des rejets multiples chez les receveurs (P=0. 002). Conclusion : Les résultats de cette étude sont globalement négatifs bien qu’obtenus sur une large cohorte de patients. Ils soulignent le caractère multifactoriel des résultats en transplantation rénale.