Isomérisation squelettale des n-butènes sur zéolithes H-FER : influence de leur composition et du dépôt de coke
Auteur / Autrice : | Béatrice de la Goublaye de Ménorval |
Direction : | Ngi Suor Gnep |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Chimie organique, minérale et industrielle |
Date : | Soutenance en 2005 |
Etablissement(s) : | Poitiers |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Ingénierie chimique, biologique et géologique (Poitiers2000-2008) |
Partenaire(s) de recherche : | autre partenaire : Université de Poitiers. UFR des sciences fondamentales et appliquées |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
L'objectif de cette thèse est de comprendre les particularités de la zéolithe HFER, développée par Shell, pour isomériser sélectivement le n-butène en isobutène. Sa particularité essentielle est l'effet très positif de la rétention de composés polyaromatiques (" coke ") dans les micropores sur la sélectivité en isobutène. Deux grands types d'explications ont été proposés, s'appuyant sur les mécanismes d'isomérisation des n-butènes et de formation des principaux produits secondaires que sont le propène et les pentènes : le premier repose sur la coexistence des mécanismes bimoléculaire et monomoléculaire tandis que le second propose que tous les produits obtenus soient formés par des mécanismes bimoléculaires classique ou pseudomonomoléculaire, c'est-à-dire faisant intervenir la transformation d'une molécule de n-butène sur une molécule de produit (isobutène, précurseurs de coke ou coke) adsorbée sur un site protonique. Les principales expériences ont porté sur l'effet du rapport Si/Al (donc de la concentration en sites protoniques) et des dépôts carbonés sur les caractéristiques physicochimiques et catalytiques des zéolithes HFER. L'effort a particulièrement porté sur la détermination des vitesses de réaction et sur la caractérisation des sites acides protoniques, ce qui nous a permis d'estimer l'activité des sites acides (fréquence de rotation) pour les diverses réactions. Un modèle simple considérant chaque cristal de zéolithe comme équivalent à une série de nanoréacteurs (les grands canaux) dans lesquels ne se produisent que des réactions bimoléculaires (beaucoup plus faciles que les monomoléculaires) a été proposé. Ce modèle rend compte de toutes les particularités de la zéolithe HFER notamment de sa sélectivité de forme pour la formation de l'isobutène.