Etudes des shunts artério-veineux cérébraux en imagerie par résonance magnétique (IRM) de perfusion
Auteur / Autrice : | Denis Ducreux |
Direction : | Jacques Bittoun |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences biologiques. Imagerie médicale |
Date : | Soutenance en 2005 |
Etablissement(s) : | Paris 11 |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : Université de Paris-Sud. Faculté des sciences d'Orsay (Essonne) |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Introduction : Les shunts artérioveineux cérébraux provoquent céphalées, épilepsie et déficits neurologiques. Nous avons étudié la physiopathologie de ces affections en IRM de perfusion cérébrale à 1. 5 T, afin d'essayer de corréler les symptômes cliniques avec les anomalies hémodynamiques. Matériels et Méthodes : 39 patients et de 10 volontaires sains, ont été imagés en IRM de perfusion à 1. 5 T, avec injection pulsée de Gadolinium. Les séries d'images IRM ont été analysées en utilisant la méthode de dilution des indicateurs. Les paramètres CBV et CBF ont été mesurés dans deux zones cérébrales spécifiques chez tous les sujets, en estimant quatre fonctions d'entrée artérielle (AIF) : « Locale », « Régionale », « Régionale Proportionnelle », et « Globale ». La meilleure méthode d'estimation de l'AIF a été déterminée en utilisant la méthode statistique « NGS » (No Gold Standard). Nous avons ensuite analysé les valeurs de CBV et CBF chez les témoins et les patients afin de relier signe clinique et anomalies de perfusion, en utilisant des tests statistiques de Fisher, V de Cramer, du Chi deux et Phi. Résultats : Les CBV et CBF des patients étaient différents de ceux des témoins quelle que soit la méthode d’AIF. Trois types d'anomalies de perfusion étaient présentes à distance de la zone de shunt (hyperperfusion, hypoperfusion et congestion veineuse) chez 91 % des patients. La meilleure méthode d'estimation selon NGS était la « Régionale Proportionnelle », permettant seule d'identifier une relation significative entre hyperperfusion et épilepsie. Conclusion : Nous avons observé une relation liant l'hyperperfusion et l'épilepsie, et proposé des hypothèses physiopathologiques.