Auteur / Autrice : | Céline Flécheux |
Direction : | Baldine Saint Girons |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Philosophie |
Date : | Soutenance en 2005 |
Etablissement(s) : | Paris 10 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Le terme "horizon" déconcerte par la profusion des disciplines auxquelles il renvoie : la perspective à la Renaissance, le paysage, la phénoménologie husserlienne. Comment les articuler ? Dans La rague de Courbet, la ligne d'horizon n'assure plus la jonction entre les plans mais la dissension, remettant en cause le privilège de la vision dans l'expérience du paysage. L'horizon y contredit toute une histoire de la représentation des lointains qui, de la perspective à la phénoménologie, valorise la concordance des points de vue. Ce sens perspectif est discuté par les peintres de la modernité et par Heidegger, dont le désir de penser l'horizon hors de l'horizontalité et la limite hors du sens visuel passe par la soumission à un autre ordre. Envisagé comme lieu d'une fiction, l'horizon met le tableau à l'épreuve grâce à l'énergie de la discorde. Il s'agit de dégager les enjeux d'un voir ensemble, dans un champ dont il importe de conserver la force d'indétermination.