Thèse soutenue

Résistance de niveau intermédiaire à la gentamicine chez Enterococcus faecalis : sélection, étude du mécanisme et impact thérapeutique

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Auteur / Autrice : Élisabeth Aslangul
Direction : Bruno Fantin
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie et pathologie des épithéliums
Date : Soutenance en 2005
Etablissement(s) : Paris 7

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Le traitement des infections graves à entérocoque nécessite l'association synergique d'un antibiotique actif sur la paroi bactérienne (amoxicilline ou glycopeptide) à la gentamicine. Les résistances acquises aux antibiotiques touchent ces trois classes chez Enterococcus. L'impact de ces résistances ainsi que les facteurs prédictifs de l'activité des antibiotiques in vivo déterminent l'attitude thérapeutique probabiliste. Les entérocoques VanB sont résistants à la vancomycine, mais sensibles à la teicoplanine. Les monothérapies de chaque glycopeptide et de gentamicine sont inefficaces et elles sélectionnent des mutants résistants. Seule l'association de la teicoplanine et de la gentamicine prévient l'émergence de la résistance. La résistance à la gentamicine de haut niveau (CMI ≥ 500 μg/ml) conférée par des enzymes, empêche les synergies. Nous décrivons un nouveau mécanisme de résistance à la gentamicine chez Enterococcus, par défaut de transport actif. La synergie avec Pamoxicille est perdue si la résistance est de haut niveau.