Edition des chansons pieuses anonymes des chansonniers français C (Bern, Burgerbibliotheque 389) et V (Paris, Bibliothèque Nationale de France, fr. 24406), avec transcription des données
Auteur / Autrice : | Valeria Beldon |
Direction : | Geneviève Hasenohr, Luigi Milone, Pietro Gibellini |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Musicologie médiévale |
Date : | Soutenance en 2005 |
Etablissement(s) : | Paris, EPHE en cotutelle avec Università Ca' Foscari Venezia (Venise, Italie) |
Partenaire(s) de recherche : | autre partenaire : École pratique des hautes études (Paris). Section des sciences historiques et philologiques |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Giovanni Morelli |
Mots clés
Résumé
La présente etude est consacrée à l'édition de trente-six chansons pieuses anaonymes transmises en grande partie par des chansonniers français V (Paris, Bibliothèque Nationale de France, fr. 24406) et C (Bern, Burgerbibliothek 389). Plusieurs indices nous ont fait supposer que le même recueil de chansons pieuses a servi de source à V et C, mais que chacun des copistes a eu accès à un représentant différent de la tradition. E. Schwan avait d'ailleurs reconnu la source commune aux deux chansonniers et l'avait indiquée par l'abréviation Vg. L'édition reproduit les chansons selon l'ordre V, qui nous a vraisemblablement transmis le recueil dans l'ordre primitif. C'est aussi V qui a été retenu comme manuscrit de base, car il est plus correct et sa scipta est moins marquée dialectalement que celle de C. L'apparat est négatif ; il est disposé sur deux niveaux : les leçons refusées dans la partie supérieure et les variantes des autres sources manuscrites dans la partie inférieure, en transcription diplomatique. Toutes les variantes graphiques ont été relevées de manière à ce que le lecteur puisse se faire une idée de la scipta de chacun temoin. L'étude des mélodies du corpus nous a permi de confirmer ce que nous avions déjà vérifié lors de cette étude de textes eux-mêmes : nos chansons pieuses reprennent souvent des airs ou des schémas métriques déjà utilisés par des trouvères ou troubadours bien connus, comme Gace Brulé, Thibaut de Champagne, Gautier d'Espinal, Guiot de Provins, Robert de Castel, Jacques de Cambrai, Moniot d'Arras, Jacques le Vinier, Rigault de Berbezilh, Folquet de Marseille.