Thèse soutenue

La bioremédiation : une méthode actuelle de dépollution des sols

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Aly Abou Moustafa
Direction : Eugène Bytchkov
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Chimie générale et physique
Date : Soutenance en 2005
Etablissement(s) : Littoral
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire de physico-chimie de l'atmosphère (Dunkerque, Nord)

Résumé

FR  |  
EN

Les méthodes alternatives de traitement du sol ont été initiées au milieu des 80, parmi lesquelles les méthodes biologiques qui utilisent les plantes ou les microorganismes vivants pour dépolluer les sols. Elles sont communément désignées par l'appellation "bioremédiation", sont économiquement intérressantes, et leur application est simple et toujours in situ. Nos recherches ont été orientées dans deux directions principales : la pollution du sol par des radio-isotopes afin de préciser la situation radiologique de la surface du sol, mais aussi leur migration en profondeur suivant le type de sol et la possibilité de bioremédiation, en particulier par le blé. Afin d'éclairer le mécanisme de migration des éléments polluants dans les sols et les plantes, nous nous sommes particulièrement concentrés sur le Césium, le Strontium et l'Iode, car après l'accident de Tchernobyl, de grandes régions en Europe ont été contaminées par ces radioéléments. La mesure de la radioactivité de l'isotope K-40 a été utilisée afin de mieux comprendre l'effet de la radioactivité artificielle et naturelle sur les plantes, et comparer avec les isotopes radioactifs d'origine anthropique tel que le Cs-137. Le Cadmium a également été choisi car il est parmi les métaux lourds qui s'accumulent dans le corps humain. Les études de bioremédiation utilisant le blé nous ont montré que cette méthode est efficace pour décontaminer le sol des radionucléides (Cs-137) et des métaux lourds (Cd, Sr). Le modèle CTSPAC permet de confirmer le rôle important de la diffusion de polluants dans le sol qui dépend à la fois de la nature du sol (sableux, argileux, calcique, etc. ) et de la nature des espèces diffusantes (Cs+ ou Sr2+, par exemple).