Thèse soutenue

Caractérisation moléculaire de récepteurs orthologues des récepteurs de type GnRH et mise en évidence de peptides apparentés à la GnRH chez l'huître creuse Crassotrea gigas

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Auteur / Autrice : Franck Rodet
Direction : Pascal Favrel
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Aspects moléculaires et cellulaires de la biologie
Date : Soutenance en 2005
Etablissement(s) : Caen

Résumé

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Afin de permettre une meilleure compréhension du contrôle (neuro)endocrine de la reproduction des mollusques bivalves, des récepteurs couplés aux protéines G et des (neuro)peptides ont été recherchés chez Crassostrea gigas. Plusieurs variants transcriptionnels issus d'un gène unique codant les récepteurs Cg-GnRH-R, Cg-GnRH-RII et Cg-GnRH-RIII orthologues des récepteurs de type GnRH ont été caractérisés. La structure de ces récepteurs indique que Cg-GnRH-R d'une part et Cg-GnRH-RII/Cg-GnRH-RIII d'autre part constituent deux sous-types de récepteurs en terme de liaison du ligand. L'étude de l'expression de ces transcrits montre une régulation tissulaire spécifique de l'épissage alternatif de l'ARN pré-messager. Les transcrits codant Cg-GnRH-R s'expriment spécifiquement dans la gonade et ceux codant Cg-GnRH-RII et Cg-GnRH-RIII sont observés dans les tissus reproducteurs et non reproducteurs. Ainsi, le ligand lié par Cg-GnRH-R serait spécifiquement impliqué dans la régulation de la gamétogenèse et celui lié par Cg-GnRH-RII ou Cg-GnRH-RIII contrôlerait des fonctions reproductrices et non reproductrices. Dans la gonade, l'expression des différents ARNm est plus forte chez le mâle que la femelle et ce, à tous les stades de la gamétogenèse. Les mécanismes de contrôle de la reproduction entre mâles et femelles feraient donc intervenir des modalités distinctes notamment par l'expression différentielle de cette famille de récepteurs. Bien que la parenté évolutive de ces récepteurs avec les récepteurs de type GnRH ne signifie pas que leurs ligands soient de la GnRH, il est intéressant de constater que par immunohistochimie un peptide apparenté à la GnRH a été détecté chez C. Gigas.