Thèse soutenue

Influence du système sol - végétation - pratiques agricoles des prairies franc-comtoises sur la dynamique de population de la forme fouisseuse du campagnol terrestre (arvicola terrestris scherman shaw, 1801)

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Auteur / Autrice : Céline Morilhat
Direction : Patrick Giraudoux
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de la vie
Date : Soutenance en 2005
Etablissement(s) : Besançon
Partenaire(s) de recherche : autre partenaire : Université de Franche-Comté. UFR des sciences et techniques

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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En France, dans les prairies de moyenne montagne, les populations de campagnol terrestre (Arvicola terrestris) sont à l'origine de pullulations cycliques. Le rôle du paysage est établi aux échelles régionale et sectorielle mais on ne connaît pas le rôle des caractéristiques édaphiques des prairies à l'échelle parcellaire. L'objectif de ce travail de thèse était de déterminer, à l'échelle parcellaire, le rôle de la végétation des prairies, en relation avec le sol et le mode de conduite agricole, sur la dynamique des populations de campagnol. Dans des parcelles agricoles situées en Franche-Comté, les populations de campagnol ont été suivies pendant les phases de croissance et de haute densité d'un cycle de population La végétation a été étudiée par ses caractéristiques structurelles et fonctionnelles. Les propriétés du sol ont été évaluées par les caractéristiques morphologiques et physico-chimiques. Les données de pratiques agricoles ont été recueillies par le biais d'enquêtes auprès des exploitants agricoles. Les principaux résultats montrent que les dynamiques de croissance des populations de campagnol sont favorisées par un régime agricole de production intensif, engendrant une végétation de faible diversité spécifique et de forte valeur pastorale. Ponctuellement, en phase de haute densité, les populations de campagnol sont favorisées par un couvert végétal haut et homogène et défavorisées par le pâturage intensif et le travail du sol. En conclusion, notre étude montre qu'un seul facteur explicatif n'est pas suffisant mais que c'est bien la configuration d'un ensemble de variables qui explique la dynamique de populations de campagnol à l'échelle parcellaire.