Thèse de doctorat en Civilisations et humanités
Sous la direction de Thierry Blöss.
Soutenue en 2005
à Aix-Marseille 1 , en partenariat avec Université d'Aix Marseille. Pôle Humanités, sciences humaines et sociales (autre partenaire) .
A partir d'une enquête qualitative qui étudie deux modes de garde externalisés (crèches collectives et assistantes maternelles), cette thèse analyse l'exercice quotidien des rôles parentaux et les modes d'intervention des professionnels de la petite enfance dans les pratiques éducatives des familles. La première partie montre que si le choix du mode de garde se prend "in fine" au sein du couple, il est conditionné en amont par les mesures que l'Etat met à la disposition des familles. La deuxième partie est consacrée à l'étude des interactions entre les familles et les modes de garde. Les caractéristiques sociales des parents et leur attitude tout au long du processus d'obtention conditionnant l'issue de leur demande. La dernière partie s'intéresse aux représentations des rôles parentaux véhiculées par les institutions et à la manière qu'elles ont d'interférer avec celles de la famille. Il s'agit de montrer dans quelle mesure ces institutions contribuent à la reproduction sociale et sexuée.
Childcare services : the impact on social reproduction and gender inequalities.
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