Thèse soutenue

La sigillée claire africaine de la byzacène du sud-ouest : productions et circuits commerciaux

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Auteur / Autrice : Mongi Nasr
Direction : Jean-Paul Morel
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Préhistoire, archéologie, histoire et civilisations de l'Antiquité au Moyen-Âge
Date : Soutenance en 2005
Etablissement(s) : Aix-Marseille 1
Partenaire(s) de recherche : autre partenaire : Université de Provence. Faculté des lettres et sciences humaines (1969-2011)

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Les dépotoirs de céramique de la Byzacène du Sud-Ouest (Tunisie) sont presque tous inédits. Aussi l'étude du matériel de Sidi Aïch a-t-elle exigé à la fois le recours aux typologies dites "classiques"' et l'élaboration des typologies propres aux productions endogènes. Des difficultés multiples qui relèvent aussi bien de la théorie que de la pratique : l'incommodité de concilier, d'une part le conceptuel (abstrait) et le concret, et d'autre part "l'archétype" et le "dérivé". Cette "conciliation" a permis de dégager la marge de l'originalité et le degré "d'imitation", d'esquisser une chronologie, de détecter les circuits commerciaux, de délimiter les aires de diffusion et de rectifier les attributions injustes. Une classification des produits exogènes à Thelepte et Majoura a permis de déceler leur répartition catégorielle, spatiale et chronologique. La fourchette chronologique du matériel de Sidi Aïch infirme la datation réductrice de la période des activités de nos ateliers en deux siècles : IVe et Ve s. ; cette période serait plutôt comprise entre la fin du IIe s. Et le début du VIIe s. ; pour l'atelier de Thelpte, son activité serait beaucoup plus tardive. Sur le plan politico-économique, la période vandale n'apparâit pas très perturbée. Donc on est tenté de placer le début d'un processus effectif et accéléré de décadence plutôt lors de l'avènement des Byzantins.