Étude et modélisation de la fixation oculaire : application clinique dans la schizophrénie
Auteur / Autrice : | Z'hor Ramdane-Cherif |
Direction : | Marie-Odile Krebs, Jean-François Motsch |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Génie biologique et médical |
Date : | Soutenance en 2004 |
Etablissement(s) : | Paris 12 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Cette thèse repose sur une étude clinique qui s'intéresse à évaluer la fixation oculaire des sujets schizophrènes comparés aux sujets sains. Le signal de fixation oculaire est discontinu, regroupant trois composantes : saccades, dérive et oscillations oculaires, de caractéristiques dynamiques très différentes. L'analyse de la littérature fait état de deux types de méthodes d'analyse : la première, limitée aux saccades; la seconde utilisant le spectre de Fourier, de précision approximative puisque le spectre de Fourier n'est pas adapté pour ce type de signal non stationnaire. Notre travail de thèse présente donc une nouvelle approche pour analyser les composantes de la fixation oculaire. Un algorithme de transformation par ondelettes est proposé pour la première fois pour le signal de fixation oculaire. Il permet de dissocier les principales composantes du signal oculaire et d'isoler les oscillations oculaires. Cette thèse présente aussi une classification pour les oscillations oculaires. Un pré-traitement des données est effectué en utilisant une modélisation paramétrique linéaire. Deux modèles auto-régressifs (AR) sont réalisés un modèle classique et un modèle moyen. Cette étude montre une différence entre le modèle des oscillations oculaires de la fixation centrale et celui de la fixation excentrique. La segmentation des paramètres du modèle moyen est plus efficace, car elle permet de dissocier principalement deux classes: une dominée par les sujets sains et l'autre dominée conjointement par les patients traités et non traités. Par ailleurs cette thèse présente une méthode pour calibrer les mesures oculaires à deux dimensions. Une compensation géométrique est effectuée en utilisant une transformation polynomiale d'ordre supérieur. Cette étude montre que la transformation polynomiale d'ordre 3 est plus adapté au système de mesure utilisé, car elle offre une précision significative