Thèse soutenue

Formulation de la théorie effective à basse énergie du secteur électrofaible sans particule de Higgs

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Johannes Hirn
Direction : Jan Stern
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Physique théorique
Date : Soutenance en 2004
Etablissement(s) : Paris 11
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut de physique nucléaire (Orsay, Essonne ; 1956-2019)
autre partenaire : Université de Paris-Sud. Faculté des sciences d'Orsay (Essonne)
Jury : Président / Présidente : Ulrich Ellwanger
Examinateurs / Examinatrices : Jan Stern, Ulrich Ellwanger, Aldo Deandrea, Marc Knecht, Fawzi Boudjema
Rapporteurs / Rapporteuses : Aldo Deandrea, Marc Knecht

Résumé

FR  |  
EN

La théorie effective à basse énergie du secteur électrofaible sans particule de Higgs utilise les méthodes de la Théorie de Perturbation Chirale. La formule de comptage de Weinberg montre la cohérence du développement en boucles, avec la renormalisation correspondante. En revanche, on trouve que certains opérateurs effectifs, supprimés par une échelle de masse dans le cas du Modèle Standard, ne le sont plus dans le cas sans Higgs. De plus, ils apparaissent à l'ordre dominant du développement chiral, en conflit avec les expériences. Pour décrire leur suppression, on demande l'invariance sous la symétrie obtenue lorsque le secteur composite (produisant les trois modes de Goldstone) et le secteur élémentaire (quarks, leptons et champs de Yang Mills) sont découplés. On introduit alors les couplages en réduisant la symétrie à SU(2)xU(1), via des spurions. Les opérateurs indésirables n'apparaissent qu'aux ordres supérieurs du développement simultané en puissances des impulsions et des spurions. De plus, la brisure de l'isospin faible est traitée de façon systématique et la formule de comptage de Weinberg peut être reproduite. Les spurions permettent de rendre compte des faibles masses des neutrinos actifs. Trois neutrinos droits, légers par rapport au TeV, sont introduits afin de préserver une symétrie custodiale : ils sont quasi-stériles et stables et peuvent contribuer à la matière sombre. On étudie également le raccordement des anomalies dans le secteur composite, généralisant la construction de Wess-Zumino : on obtient une contrainte sur la théorie sous-jacente. Appliquant le formalisme des spurions aux modèles moose, on démontre des règles de somme de Weinberg généralisées.