Thèse soutenue

Microscopie locale par résonance magnétique chez l'homme et le petit animal à l'aide d'antennes miniatures en cuivre ou en céramique supraconductrice

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Auteur / Autrice : Marie Poirier-Quinot
Direction : Luc Darrasse
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences appliquées. Electronique, imagerie médicale
Date : Soutenance en 2004
Etablissement(s) : Paris 11
Partenaire(s) de recherche : autre partenaire : Université de Paris-Sud. Faculté des sciences d'Orsay (Essonne)

Mots clés

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Résumé

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Faire appel à la micro imagerie par résonance magnétique (IRM), pour étudier des pathologies chez l’homme (peau et articulations périphériques) ou sur le petit animal, à un intérêt considérable en recherche biomédicale. Mais cette technique est confrontée à un réel manque de sensibilité. L’amélioration du détecteur radiofréquence (RF), en développant des petites antennes de surface, est un moyen efficace de faire reculer les limites de résolution spatiale en conservant un rapport signal sur bruit (RSB) élevé. Dans ce contexte, des antennes miniatures en cuivre micromoulé ou en céramique supraconductrice ont été conçues sur le principe des lignes de transmission et fabriquées par micro technologie. Nous les avons caractérisées électriquement et en imagerie afin d’évaluer leur performance. Nous avons poursuivi l’exploration de plusieurs applications biomédicales ouvertes par l’utilisation d’une antenne supraconductrice à 1,5T, qui est l’intensité de champ la plus courante en IRM. Cette approche a permis d’accéder à des résolutions spatiales de (60 µm)3 isotrope sur des régions explorées telles que les zone périphériques du corps humain ou sur différents sites de la souris, avec des RSB 4 à 15 fois supérieurs à ceux obtenus avec une structure analogue en cuivre à température ambiante. Les résolutions ainsi accessibles sont comparables à celles couramment obtenues avec des équipements d’IRM haut champ, plus coûteux et de mise en œuvre complexe. Dans certains domaines de la recherche biomédicale, l’utilisation des antennes supraconductrices pourrait être envisagée comme une alternative aux hauts champs.