Thèse soutenue

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Auteur / Autrice : Marielle Divay-Dhainaut
Direction : Michel Meunier
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences appliquées. Génie électrique
Date : Soutenance en 2004
Etablissement(s) : Paris 11

Mots clés

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Mots clés libres

Résumé

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Le travail a été conduit sur un dispositif choisi pour son intérêt industriel et en configuration pointe-plan afin de se placer dans des conditions spatialement contrôlées. L'ozone a été choisi comme marqueur de réactivité de la décharge. Sa production dépend de l'efficacité de production d'oxygène atomique et de la température du milieu réactionnel. Pour découpler le rôle de ces deux grandeurs, des gammes différentes de densités d'énergie ont été explorées : 0-100 J/l pour l'étude du couplage électrique/chimique et 100-800 J/l pour celle des effets thermiques. Dans le cas spécifique des décharges de surface, il est montré que leur longueur de propagation ne dépend que de la tension seuil, alors que leur durée est dépendante de la nature du diélectrique, du fait de mécanismes de piégeage et/ou d'attachement d'électrons. La relation courant impulsionnel/production d'ozone est alors modifiée, ce qui nous a conduit à proposer un facteur de qualité C (rapport amplitude/durée des impulsions de courant) décrivant l'efficacité de production d'ozone pour les décharges dans un intervalle gazeux ou à la surface d'un diélectrique. Trois milieux réactifs à températures différentes sont considérés : le volume concerné par le plasma de décharge, ce même volume en fin de période de relaxation entre les impulsions de courant et l'environnement gazeux immédiat. Un simple calcul cinétique montre que la formation d'ozone est improbable dans le plasma même, résultat validé par l'obtention d'une production accrue d'ozone lors du refroidissement du gaz plasmagène à caractéristiques de décharge inchangées. La température du gaz dans le volume de décharge en fin de période de relaxation a pu être déterminée grâce à l'étude des ondes acoustiques associées au développement des filaments de décharge. Les valeurs obtenues restent trop élevées pour une production d'ozone significative. L'environnement gazeux devient donc le site majeur de formation de l'ozone dans les conditions considérées.