La régulation du gène hypothalamique TRH par les récepteurs aux hormones thyroi͏̈diennes, in vivo, chez la souris
Auteur / Autrice : | Sandrine M. Dupré |
Direction : | Barbara Demeneix, Nathalie Becker |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie moléculaire. Physiologie |
Date : | Soutenance en 2004 |
Etablissement(s) : | Paris, Muséum national d'histoire naturelle |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de la nature et de l'Homme - Évolution et écologie (Paris) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Virginie Vlaeminck-Guillem, Osborne F.X. Almeida |
Rapporteurs / Rapporteuses : Pascale Debey, Olivier Chassande, Jacques Samarut |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
L'hormone thyroi͏̈dienne T3 est capable de moduler la transcription de ses gènes cibles ; via des récepteurs nucléaires (TRalpha1, TRbeta1, TRbeta2) capables de se fixer sur des séquences spécifiques (éléments de réponse aux hormones thyroi͏̈diennes, TRE), localisées dans la région régulatrice des ces gènes. Contrairement aux gènes régulés positivement par la T3, aucun modèle de répression T3-dépendante au niveau de TRE dits négatifs n'a pu être établi. C'est le cas du gène TRH, soumis au rétrocontrôle négatif de la T3 dans l'hypothalamus. L'utilisation de souris sauvages ou knock-out (n'exprimant plus les isoformes TRb1,2 (TRbeta-/-) ou TRalpha (TRalphaʿ/ʿ)) et les techniques d'hybridation in situ et de transfert de gènes in vivo dans l'hypothalamus de souris nouveau-né, permettent de proposer un modèle hypothétique de régulation transcriptionnelle du gène TRH par la T3. Dans ce modèle, les isoformes TRbeta1/2, contrairement à TRalpha1, sont essentielles