Thèse soutenue

L'habitat des quartiers aéroportuaires des métropoles africaines (Bamako, Bangui, Brazzaville et Dakar) : l'exemple de Bangui (Rép. Centrafricaine)
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Auteur / Autrice : Thierry Bangui
Direction : Jean-Claude Giacottino
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Géographie et aménagement
Date : Soutenance en 2004
Etablissement(s) : Aix-Marseille 1
Partenaire(s) de recherche : autre partenaire : Université de Provence. UFR des sciences géographiques et de l'aménagement
Jury : Président / Présidente : Brigitte Bertoncello
Examinateurs / Examinatrices : Philippe Bachimon, Jean-Louis Izard, Alain Saussol
Rapporteurs / Rapporteuses : Brigitte Bertoncello

Mots clés

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Résumé

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Il est notoire que l'urbanisation exponentielle que connaissent les métropoles africaines engendre divers problèmes dont celui d'habitat. Si le problème d'habitat est préoccupant dans les grandes villes d'Afrique, la situation des tissus urbains autour des aéroports des celles-ci, l'est davantage. Car, au problème de qualité de cadre de vie et d'urbanisme, s'ajoutent d'une part, le risque d'accident des avions lors de leurs atterrissages et décollages et, d'autre part, les nuisances sonores auxquelles sont exposées les populations riveraines. Cela s'accompagne d'une détérioration du paysage naturel, de l'environnement urbain, menace ainsi le développement harmonieux et durable des villes, le bien-être de ces populations. Les aéroports sont généralement implantés à la périphérie des villes, dans des zones inhabitées à l'origine mais ils sont rattrapés par la ville à la suite de l'urbanisation souvent incontrôlée. Rares sont des métropoles africaines qui échappent à ce phénomène. Les exemples de Bamako (Mali), de Bangui (Centrafrique), de Brazzaville (Congo) et de Dakar (Sénégal) sont évocateurs : on voit se développer, ces dernières décennies, des tissus urbains autour des aéroports de ces villes au point de les englober ou presque. Notre recherche s'est portée sur Bangui mais nous l'avons élargie à ces trois autres métropoles pour ainsi faire une étude comparée. L'étude montre que les quartiers aéroportuaires de ces villes sont caractérisés par l'habitat spontané ; les populations sont à majorité moins éduquées et pauvres. Mais y habite aussi une population, minoritaire, de catégorie sociale élevée qui loge dans des maisons de standing à l'instar des Almadies à Dakar, de Damala à Bangui qui sont des quartiers planifiés ou lotis. Ce qui diversifie, peu soit-il, l'habitat dans ces quartiers.