Thèse soutenue

Développement et utilisation de nouveaux outils biologiques basés sur l'emploi du système de recombinaison Cre/loxP afin de produire des vecteurs amplicons non cytotoxiques dérivés du virus de l'Herpès Simplex de type I

FR
Auteur / Autrice : Cécile Zaupa
Direction : Alberto-Luis Epstein
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie
Date : Soutenance en 2003
Etablissement(s) : Lyon 1

Mots clés

FR

Mots clés contrôlés

Résumé

FR

Les vecteurs de type amplicon, dérivés du virus de l'herpès simplex de type I, constituent un outil de choix pour le transfert de gène. Ils permettent de véhiculer un ADN de très grande taille dans de nombreux types cellulaires sans que cet ADN s'intègre dans le génome cellulaire. Ces vecteurs sont des particules herpétiques défectives ayant pour génome un concatémère d'unités plasmidiques, dont les seules séquences virales sont les signaux en cis nécessaires à sa réplication et à son encapsidation. Les fonctions nécessaires en trans à leur production sont fournies par un virus ou génome auxiliaire. Il en résulte une population virale constituée de vecteurs amplicons et de virus auxiliaires. La présence d'un grand nombre de virus auxiliaires, même défectifs, rendait ces vecteurs difficilement utilisables en thérapie génique. Pour remédier à ce problème, nous avons construit un virus auxiliaire, HSV-1 LaL J, qui est défectif et dont les séquences en cis essentielles à son clivage-encapsidation, encadrées par deux sites loxP en orientation parallèle, sont spécifiquement délétées par la recombinase Cre. En parallèle, nous avons établi une lignée transcomplémentante permettant la production de ce virus, ainsi qu'une lignée cellulaire transcomplémentante exprimant la recombinase Cre, qui permet l'expression du virus HSV-1 LaL J, mais inhibe son encapsidation. Aussi, les protéines nécessaires à la production de vecteurs amplicons sont toujours synthétisées, mais le virus auxiliaire n'est plus produit. Nous avons alors utilisé le virus HSV-1 LaL J et ces nouvelles lignées cellulaires, pour produire des vecteurs amplicons. Nous avons, ainsi, montré que des titres élevés de vecteurs amplicons, dont le taux de contamination par un virus auxiliaire non pathogène est très faible, pouvaient être aisément obtenus. Les vecteurs ainsi produits sont non cytotoxiques pour les cellules infectées. Enfin, nous avons étudié, in vitro, l'expression de ces vecteurs.