Thèse soutenue

La maladie des tâches noires du tournesol causée par Phoma macdonaldii Boerema : variabilité phénotypique et moléculaire : évaluation de la sensibilité des génotypes à la maladie : modalités de l'infection

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Auteur / Autrice : Carine Larfeil
Direction : Gérard BarraultGrégory Dechamp-Guillaume
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences agronomiques
Date : Soutenance en 2003
Etablissement(s) : Toulouse, INPT

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Ce travail relatif à l'étude du pathosystème Phoma-Tournesol, s'est orienté selon 3 axes : l'étude de la variabilité phénotypique et moléculaire du champignon, l'évaluation de la sensibilité des génotypes de tournesol et les modalités de l'infection. Les résultats suivants ressortent de cette étude. 1) Le Phoma présente une importante variabilité phénotypique (croissance, pycnidiogénèse, pigmentation, agressivité). La croissance, à 25°C, à la lumière, est corrélée négativement avec l'agressivité. La forte agressivité des isolats est associée à une pigmentation atypique, à une origine géographique (Sud-Ouest) et à un type de symptôme (tige). L'importante variabilité moléculaire observée n'est pas corrélée avec les caractéristiques phénotypiques. 2) Le comportement des génotypes est identique quel que soit le stade phénologique ou l'environnement. La maladie évolue rapidement pour les génotypes sensibles. A partir de la floraison, l'intensité des symptômes est accrue. 3) Au cours de la pénétration, aucune structure d'infection spécialiasée de type appressorium n'a été observé. Sur les pétioles de cotylédons, la durée d'incubation est majorée de 25 % pour la variété tolérante. Le champignon, chez le génotype sensible, atteint les vaisseaux conducteurs de l'hôte quarante-huit heures après la contamination alors que chez la variété tolérante, il se cantonne dans la zone corticale. Sur le limbe, le champignon reste localisé dans la zone corticale.