L'homme et ses passions chez les néo-épicuriens et libéraux de la "première modernité" française et anglaise
Auteur / Autrice : | Anthony Kamanzi |
Direction : | Alain Montandon |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Littérature comparée |
Date : | Soutenance en 2003 |
Etablissement(s) : | Clermont-Ferrand 2 |
Mots clés
Résumé
La "Première Modernité" s'est manifestement penchée sur l'Homme, son progrès et sa perfectibilité. Aussi s'est-elle évertuée à valoriser ses désirs et ses passions. Elle s'inscrit néanmoins en continuité avec les époques qui l'ont précédée. Mais, contrairement aux penseurs de la scolastique et malgré certaines divergences, les "modernes" se font très peu d'illusion sur l'Homme. D'où leur acceptation, comme par dépit, de la loi du plus fort propre au capitalisme libéral. Y a-t-il une possible réconciliation entre d'une part les passions et les intérêts privés et de l'autre la raison et l'intérêt général ? Quel est l'impact de l'éducation, de la loi et de la religion ? Nos tentatives pour l'édification d'une société juste, équitable et ordonnée suffisent-elles à vaincre sa nature ? S'agit-il en fait de la vaincre ou plutôt de la comprendre ? Si prendre l'Homme tel qu'il est paraît machiavélique, le prendre tel qu'il doit être n'est-il pas un leurre voire un mensonge ?