Thèse soutenue

Pour une approche de l'écriture dramatique de Gaetano Donizetti de 1830 à 1837 : contribution à l'étude d'Anna Bolena, de Maria Stuarda et Roberto Devereux

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Auteur / Autrice : Chantal Cazaux
Direction : Alban Ramaut
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Musicologie
Date : Soutenance en 2002
Etablissement(s) : Saint-Etienne
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Centre interdisciplinaire d'Etudes et de Recherches sur l'Expression Contemporaine (Saint-Etienne ; 1969-2020)

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Ce travail tente de déterminer les différentes caractéristiques musicales et littéraires propres à l'écriture dramatique de Gaetano Donizetti, compositeur italien (1797-1848), dans la décennie 1830. Ces caractéristiques sont observées telles qu'elles se dégagent de l'étude de trois opéras dramatiques choisis dans cette période - la plus féconde de la carrière italienne du compositeur : Anna Bolena (1830), Maria Stuarda (1834-1835) et Roberto Devereux (1837). Sont notamment visés par cette étude les livrets - leurs sources historiques et littéraires, remontant à la Renaissance anglaise et à ses dynasties régnantes tantôt par le biais du roman "gothique" anglais, tantôt par celui du théâtre romantique européen, leur niveau de langue audacieux, ou bien encore leurs réseaux psychologiques et formels de personnages et de narrations -, les structures musicales - reproduites plus ou moins fidélement ou éclatées pour le besoin de l'action dramatique, utilisant le rythme scènique, l'orchestration et le rapport de la voix à l'orchestre comme autant d'éléments dramaturgiques - et enfin, plus particulièrement, l'écriture vocale et les nouveaux usages propres au compositeur dans l'utilisation des registres, des tessitures et de l'écriture mélodique. Il s'agit ainsi de distinguer d'une part les éléments de langage servant chez Gaetano Donizetti les dimensions réalistes et/ou fantastiques du lyrisme dramatique et italien de l'époque, d'autre part ceux hérités du bel canto rossinien et ceux ouvrant la voie à une vocalité et une dramaturgie pré-verdiennes, distinctions permettant alors de tenter une définition du "drame donizettien".