Les principes de la morale et la philosophie politique chez C. A. Helvétius : une discussion avec J.J. Rousseau
FR |
EN
Auteur / Autrice : | Natalia Maruyama |
Direction : | Francine Markovits Pessel, Milton Meira do Nascimento |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Philosophie |
Date : | Soutenance en 2002 |
Etablissement(s) : | Paris 10 en cotutelle avec Universidade Federal de São Paulo (Brésil) |
Partenaire(s) de recherche : | autre partenaire : Universidade de São Paulo. Faculdade de Filosofia, Letras e Ciências Humanas |
Mots clés
FR
Mots clés contrôlés
Résumé
FR |
EN
Répondant aux attaques de J. -J. Rousseau, C. -A. Helvétius réaffirme l'intérêt et la sensibilité physique comme les seuls principes de l'esprit, des jugements et des actions humaines. Refusant l'existence des sentiments moraux innés, il attache l'intérêt général à l'histoire des peuples, et fonde les gouveernements sur l'amour du pouvoir. Son opposition aux présupposés de Rousseau renforce son utilitarisme et, tout en recourant aux thèmes des conventions, des lois et du Public, sa pensée politique s'éloigne des considérations sur l'obligation et la liberté, les points centraux de la théorie contractuelle. Dans cette étude, nous exposons cette discussion, mettant en relief les difficultés impliquées dans l'élaboration des deux théories.