Les cantiques de l'Église réformée (1705-1872) : étude historique, théologique et hymnologique (d'après les procès-verbaux et les recueils)

The Hymns of the Reformed Church (1705-1872) : a historical, theological, and hymnological study (according to committee protocoles and hymn-books

• Auteur / Autrice : Günter Preuss
• Direction : Édith Weber
• Type : Thèse de doctorat
• Discipline(s) : Histoire de la musique et musicologie
• Date : Soutenance en 2002
• Etablissement(s) : Paris 4

Mots clés

Mots clés contrôlés

Musique vocale chrétienne

Églises réformées

Cantiques français

Églises protestantes

Résumé

Cette histoire des cantiques en langue française (Suisse et France) se fond sur les relevés des procès-verbaux entre 1705 et 1872, établis par les autorités réformées des villes de Genève, Lausanne, Neuchâtel, Paris, Lyon et Nîmes et sur l'analyse des recueils de cantiques réformés. L'étude des contextes institutionnels, théologiques, liturgiques, pédagogiques et musicaux aident à comprendre le développement des mentalités religieuses exprimées par le chant. Les attitudes hymnologiques des réformateurs sont évoquées. En 1705, le pasteur B. PICTET réussissait à faire introduire 12 cantiques dans le culte des quatre Saintes-Cènes annuelles à Genève, et il crée 42 cantiques supplémentaires pour l'usage domestique. Une révision du psautier commencée après 1804 à Genève devient victime des troubles accompagnant le Réveil. Entre 1830 et 1840, des efforts s'intensifient, mais les premiers recueils officiels ne sont publiés qu'en 1847 (Lyon), 1859 (Paris), 1866 (Genève-Vaud-Neuchâtel) et 1868 (Nîmes). Les discussions théologiques, vers 1860 (entre autre à cause de divergences sur la divinité du Christ), sont analysées en fonction de l'hymnologie. Certains recueils s'avèrent plus conservateurs, au niveau des textes (Paris, Suisse), d'autres sont plus libéraux (Lyon). Le recueil de Nîmes se veut conciliateur. La musique des cantiques du Réveil domine, suivi par des chorals luthériens. Un livre de cette thèse reproduit des procès-verbaux (extraits), deux livres comprennent des tableaux lexigraphiques (par ex. Typologie des recueils et des annexes des psautiers, corpus, auteurs et compositeurs des cantiques) et un livre est réservé, entre autre, à des notices biographiques et à la bibliographie. 83 diagrammes et tableaux, 185 photos, 8 transcriptions musicales et une bibliographie raisonnée avec 1603 références sont établis.

This study analyses the protocoles of six reformed administrations (Geneva, Lausanne and Neuchâtel in Switzerland, and Paris, Lyon and Nîmes in France ; large excerpts are given in appendices) and the hymnals edited by these authorities and others. The institutional, theological, liturgical, educative, musical and hymnological contexts are considered. 83 tables and 29 appendices are taken from different data-bases (established by the author, based on hymnals - not only reformed ones - up to 1926) and serve as a hymnological dictionary, showing f. I. Different historical and geographical typologies of hymns and hymnals and giving authorship information. Musical variations of melody, rhythm and harmony, editing and singing practises are discussed. By theological criteria, especially christological in nature, it is shown how reformed hymnody evolves in a setting of sharpening theological dissensions. The 1603 bibliographical references are commented.