Thèse soutenue

Neurocysticercose : facteurs impliqués dans la modulation de la susceptibilité à l'infection et à la maladie

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Auteur / Autrice : Agnès Fleury
Direction : Michel Dumas
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Médecine. Biologie-Sciences-Santé
Date : Soutenance en 2002
Etablissement(s) : Limoges
Partenaire(s) de recherche : autre partenaire : Université de Limoges. Faculté de médecine et de pharmacie

Mots clés

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Résumé

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La neurocysticerose est endémique dans la plupart des pays d'Amérique latine et d'Afrique sub-saharienne. Elle est secondaire à la présence de la forme larvaire du Tœnia solium dans le système nerveux central. Son épidémiologie est peu connue ainsi que les facteurs impliqués dans la variabilité de la susceptibilité à l'infection et dans la variabilité de son évolution. Pour améliorer nos connaissances dans ces domaines, deux études principales ont été menées. La première dans une petite communauté rurale endémique du Mexique, et la seconde à l'Institut National de Neurologie de Mexico. Dans la première étude, 10% de l'échantillon des sujets étudiés présentait une NCC. Tous les cas étaient calcifiés et asymptomatiques. Aucun des facteurs d'expositions évalués n'étaient associés à la parasitose, et ni le sexe ni l'âge ne paraissaient moduler la susceptibilité à l'infection. Certaines données suggéraient que celle-ci pouvait être influencée par le statut génétique des hôtes. Cette étude a également confirmé que dans la majorité des cas cette maladie est bénigne et que chez seulement une infime proportion des patients, le parasite peut se développer et causer une maladie grave. Par ailleurs, elle démontre que bien que l'exposition est bien sur nécessaire pour qu'il existe une infection, d'autres facteurs sont impliqués dans la survenue de la maladie. La seconde étude, hospitalière, concernait justement seulement des patients symptomatiques. Il y est apparu que l'âge est lié à une augmentation de la susceptibilité et à une diminution de la capacité de détruire la parasite alors que la réaction inflammatoire est exacerbée chez la femme. Ces résultats, pour la première fois, établissent le rôle de facteurs propres à l'hôte et le rôle de l'exposition dans la modulation de la susceptiblité à l'infection et à la maladie.