Thèse de doctorat en Sciences de la vie et de la santé
Sous la direction de Yves Courty.
Soutenue en 2001
à Tours .
Le PSA codé par le gène hLK3 constitue actuellement le meilleur marqueur sanguin pour le dépistage et le suivi des tumeurs prostatiques. Des anticorps développés contre cette protéase révèlent la présence dans le sang de molécules non-engagées dans des complexes avec les inhibiteurs circulants, pourtant présents en très large excès. La nature des molécules libres étant inconnue, l'objectif de ma thèse était de vérifier si certaines de celles-ci ne correspondent pas à des produits alternatifs du gène hLK3. Après avoir montré que ce gène présente un profil d'expression complexe dans la prostate, 6 transcrits minoritaires ont été clonés et séquencés complètement. D'après l'analyse de leur séquence, ils résultent de l'utilisation de sites d'épissage et/ou de polyadénylation alternatifs et code 4 variants protéiques du PSA. Des techniques de génie génétique ont été utilisées pour produire deux de ces variants dénommés respectivement, PSA-RP1 et PSA-RP2 (PSA-Related Protein 1 et 2). Ces variants sont des protéines de sécrétion dépourvues de la sérine essentielle à liaison avec les inhibiteurs des protéases à sérine. Ils possèdent des déterminants antigéniques communs avec le PSA comme l'a démontré l'analyse immunologique effectuée avec différents anticorps anti-PSA. L'ensemble de ces observations plaide en faveur de l'appartenance de ces variants à la fraction des molécules libres circulantes. L'utilisation prochaine d'outils immunologiques spécifiques de PSA-RP1 et PSA-RP2 permettra de savoir si leur dosage pourrait améliorer le diagnostic sanguin du cancer de la prostate.
Expression study of hKLK3 gene which code for PSA (Prostate-Specific Antigen), the useful marker for prostate cancer
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