Sécessions et fédérations, une analyse économique de la fragmentation politique
Auteur / Autrice : | Grégoire Rota-Graziosi |
Direction : | Bertrand Crettez |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences économiques |
Date : | Soutenance en 2001 |
Etablissement(s) : | Besançon |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La sécession est ici entendue comme l'action menée par une partie de la population d'une juridiction politique en vue de se séparer de celle-ci pour former une autre juridiction de même compétence que la première. Une juridiction politique est un groupe d'individus territorialement identifié qui finance et partage un même bien public. La notion de compétence est assimilable à celle de souveraineté politique. Sous l'hypothèse d'une multiplicité des biens publics, la sécession ainsi définie permet à une juridiction d'acquérir une certaine autonomie (seuls certains biens publics sont concernés) ou son indépendance (toutes les décisions politiques relèvent de la nouvelle juridiction). Outre l'introduction et la conclusion, cette thèse compte quatre chapitres. Le premier est une revue de la littérature. Les suivants sont trois modèles originaux. Ceux-ci ont pour objectif la mise en valeur de certains mécanismes qui concourent à la sécession dans un pays composé de deux régions aux frontières exogènes. L'hétérogénéité de la population constitue la force centrifuge qui pousse à la fragmentation politique dans un contexte démocratique. Elle s'oppose à différentes forces centripètes qui induisent la centralisation des décisions politiques comme les économies d'échelle dans la production du bien public, la taille du marché national déterminant le revenu individuel,. . .