Thèse soutenue

Les femmes asiatiques et l'enseignement supérieur en France : rapport au savoir et positionnement social dans les sociétés asiatiques : Corée du Sud, Japon et Tai͏̈wan

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Auteur / Autrice : Sun-Mi Kim
Direction : René Barbier
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de l'éducation
Date : Soutenance en 2000
Etablissement(s) : Paris 8

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Portant l'interet sur l'epanouissement de la femme coreenne, nous avons reflechi sur la nature de l'education que celle-ci a recue dans la famille et la societe. S'il existe un certain obstacle pour l'epanouissement de la femme asiatique, cela est forcement du a la conception que la societe a envers celle-ci transmise par l'education. En considerant les etudes superieures comme un des moyens fondamentaux pour acceder a l'autonomie et a l'emancipation des femmes asiatiques, nous avons aborde ce sujet avec deux approches. L'une, phenomenosociologique, a partir des concepts de v. De gaulejac (1991 (1987) ; 1994 ; 1996) tels que la " position sociale ", la " lutte des places ", la " honte " et l'" image de soi ", met l'accent sur la representation et les effets secondaires des etudes dans la societe asiatique. Il s'agit du " rapport au savoir " (b. Charlot, 1997) des femmes asiatiques qui se rapporte non seulement a la construction de l'image d'elles-memes a travers le " regard des autres " (h. S. Choi 1999), mais egalement a la position que ces femmes prennent au sein de la societe. L'autre est plutot existentielle et ontologique, centree sur la question du conflit des valeurs entre l'orient et l'occident et/ou la tradition et la modernite. Nous nous sommes focalises sur le vecu des etudiantes asiatiques dans un pays etranger, la france, (sans oublier notre propre implication de chercheur), afin de connaitre leur acculturation par la culture " autre ", ce qui pose le probleme de leur " retour " dans leur pays d'origine. Pour ce travail, nous avons interviewe, avec la methode qualitative, vingt-neuf etudiantes asiatiques dont seize coreennes, dix japonaises et trois taiwanaises, inscrites (ou ayant deja termine leurs etudes) dans les universites francaises. Concernant les resultats, il est difficile de les resumer en quelques mots. L'aspiration a une forme de liberte a ete pourtant decelee chez la plupart de nos interviewees. Les femmes coreennes ont semble attacher plus d'importance aux effets symboliques de leurs etudes, contrairement aux femmes japonaises (surtout leur famille) qui mettaient l'accent sur l'utilite de celles-ci sur le marche du travail