Thèse soutenue

Contribution à l'étude des propriétés électriques de cristaux liquides antiferroélectriques
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Auteur / Autrice : Redouane Douali
Direction : Christian Legrand
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Physique
Date : Soutenance en 2000
Etablissement(s) : Littoral
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire d'études des matériaux et composants pour l'électronique (Calais, Pas-de-Calais)
Jury : Président / Présidente : Jean-Claude Carru
Examinateurs / Examinatrices : Robert Farhi, Pierre Le Barny, Tinh Nguyen
Rapporteurs / Rapporteuses : Noël Isaert, Jean-Paul Parneix

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Les cristaux liquides sont connus pour leurs propriétés optiques et électriques particulières (biréfringence et commande par champ électrique). De nos jours, ils sont largement utilisés dans les dispositifs de visualisation. Ce travail concerne l'étude des propriétés électriques de cristaux liquides antiferroélectriques adaptés au développement d'afficheurs rapides et tri-stables. Deux composés d'une même série présentant la séquence de phases C-S* ca-S* cfii-S* cfi2-S* c-S*c∝-Sa-I ont été caractérises à l'aide de trois techniques développées au laboratoire : la spectroscopie diélectrique à larges gammes de fréquence et de température, les mesures de polarisation et de bruit basse fréquence. L'étude diélectrique permet de détecter les transitions de phases Sa-S*c∝ et S*c∝-S*c. Sans champ électrique continu, un mécanisme de relaxation lie à l'hélicite de la phase S*c∝ est observé. Ce mécanisme est fortement modifié par l'application d'un champ continu qui induit le déroulement de cette phase. Des comportements différents pour les deux composée sont mis en évidence en fonction de la température et de la tension continue. L'analyse des spectres diélectriques dans les phases S*ca et S*cf i montre l'existence de plusieurs mécanismes de relaxation. Leur origine est discutée à partir des modèles structuraux de ces phases considérant des cellules de base à deux, trois et quatre couches. Un bruit basse fréquence attribué à des fluctuations de la polarisation est mis en évidence dans les phases Sa, S*c∝ et S*c. La corrélation avec les pertes montre que les mesures diélectriques s'effectuent en régime linéaire et que ce bruit est d'origine thermique. Une étude théorique des propriétés diélectriques de la phase S*c∝ à l’aide d’un modèle phénoménologique discret est présentée. À partir de simulations, nous discutons les résultats expérimentaux et, en particulier, les comportements différents observés pour les deux composés.