Bergson et la philosphie allemande
Auteur / Autrice : | KINGIELA KHONDE |
Direction : | Jean Frère |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Philosophie |
Date : | Soutenance en 1998 |
Etablissement(s) : | Université Marc Bloch (Strasbourg) (1971-2008) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Il n'est un secret pour personne : bergson a ete plus attire par la pensee anglo- americaine ( spencer, william james) que par la pensee allemande. Neanmoins beaucoup de textes bergsoniens se presentent comme acces sur une critique plus ou moins implacable a l'egard de l'intellectualisme des penseurs allemands. Des son premier ouvrage, l'essai sur les donnees immediates de la conscience, bergson s'oppose au scientisme intellectualiste des psychologues allemands ( fechner, weber). Dans les textes de maturite, c'est l'esprit intellectualiste de systeme ou un certain conceptualisme a priori qui suscite sa critique ( leibniz, kant). Cette critique du systeme intellectualiste se retrouve dans ses mises en cause des postkantiens (hegel, schelling). Ce combat contre les penseurs intellectualistes allemands illustre pourtant une personnalite pleine de grandeur, et d'originalite. Notre etude du rapport entre bergson et penseurs allemands a suivi l'ordre chronologique a partir de leibniz jusqu'a hegel en passant par kant , fichte etc. Bergson s'enfonce dans l'opposition systematique. Il aurait pu se declarer egalement antileibnizien ou antihegelien. Cette situation forge une pensee d'une rare concision : il developpe un spiritualisme intuitionniste aux antipodes d'un courant de rationalisme idealiste ou de volontarisme artiste caracterisant la plupart de philosophes allemands.