Thèse soutenue

Etude carylogique et contribution à l'induction de la tetraploidie chez la crevette penaeus indicus H. Milne Edwards 1837 (crustacé, décapode)
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Auteur / Autrice : Myriam Morelli
Direction : Claude Chauvet
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Cytogénétique
Date : Soutenance en 1998
Etablissement(s) : Université française du Pacifique (1987-1999)
Partenaire(s) de recherche : autre partenaire : Centre universitaire de la Polynésie française

Mots clés

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Résumé

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La crevette d'élevage penaeus indicus a fait l'objet d'une étude caryologique en vue d'induire la tétraploïdie par traitement thermique. En utilisant la technique de coloration au giemsa le nombre diploïde 2n = 88, a été déterminé par comptage de 155 métaphases mitotiques de nauplii, et confirme par le nombre haploide, n = 44 compte sur 50 métaphases méiotiques de spermatocytes i. Les analyses du caryotype ont été effectuées à partir des meilleures métaphases. Les mesures morphométriques ont ete effectuées à l'aide du système d'analyse d'image et l'appariement a été réalisé automatiquement par un programme informatique spécifique. Le caryotype obtenu montre que les paires de chromosomes se répartissent en : 27 à 35 métacentriques (m), 8 à 15 submetacentriques (sm), et de 1 à 4 subtelocentriques (st). La technique de marquage de bandes c appliquée pour la première fois aux crustacés décapodes a mis en évidence une paire de chromosomes telocentriques. En s'appuyant sur ces deux techniques le caryotype le plus représentatif de p. Indicus se composerait de 27-28 m, 11-12 sm, 4 st et 1t. La tétraploïdie a été induite chez cette espèce par traitement thermique des ufs, applique avant la première division mitotique. Les meilleures performances des tétraploïdes induits ont été obtenues lors de chocs a 38c appliques 21 mn après la ponte pendant 2 mn 45 s. Les effets cytologiques induits par ce traitement ont été analyses en suivant le développement des embryons à l'aide de la microscopie confocale à balayage laser couplée aux techniques d'immunofluorescence. Mais les faibles rendements obtenus au cours des traitements n'ont pas permis une mise en élevage larvaire satisfaisante. D'autres expériences sont d'ores et déjà envisagées avec différentes techniques.