Le secteur informel et la formation : une application en centrafrique
Auteur / Autrice : | Prosper Didier Guedoko |
Direction : | Marie-Paule Brugnes |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences économiques |
Date : | Soutenance en 1996 |
Etablissement(s) : | Toulouse 1 |
Résumé
La mise en evidence du role du secteur informel dans les economies d'afrique subsaharienne et de la formation dans et pour ce secteur renvoie a deux niveaux d'analyse distincts, chacun faisant l'objet d'une partie specifique. Les differentes interpretations theoriques des activites informelles, l'evaluation de leurs apports et de leurs limites nous permettent apres avoir situe le contexte economique dans lequel evolue le s. I. , d'analyser le role essentiel que jouent les activites informelles en afrique subsaharienne, et en particulier leur importance dans la ville de bangui l'etude, de la dynamique de la formation au sein des unites informelles nous eclaire sur le role formateur du s. I. Toutes activites confondues, la tendance est a l'accroissement de la demande d'apprentissage sur le tas ; celle-ci est nettement plus faible dans les activites de commerce et d'artisanat traditionnel, et se concentre essentiellement vers les metiers nouveaux. Les relations entre le systeme de formation scolaire et la formation extra-scolaire doivent etre prises en compte : une bonne politique d'alphabetisation et d'education de base est indispensable pour des acteurs du s. I. La formation professionnelle et technique constitue un volet important de l'aide au s. I. Elle passe par une organisation des metiers et un regroupement des artisans. Vu les differentes situations, nous pouvons avancer que les actions de formation en faveur du s. I. Doivent prendre en compte les interets des parties en presence. Il s'agira donc d'une autoformation assistee des differents acteurs.