Stratégies d'entreprises et nouvelles formes de rationalisation de la production dans le bâtiment au Brésil et en FranceT

Strategies of firms and new types of rationalisation of production in building industry in Brazil and France

• Auteur / Autrice : Francisco Cardoso
• Direction : Pierre Veltz
• Type : Thèse de doctorat
• Discipline(s) : Sciences appliquées
• Date : Soutenance en 1996
• Etablissement(s) : Marne-la-vallée, ENPC
• Jury : Président / Présidente : Maurice Vincent
• Jury : Examinateurs / Examinatrices : Michel Bardou, Élisabeth Campagnac
• Jury : Rapporteurs / Rapporteuses : Afonso Carlos Corrêa Fleury, Christophe Midler

Mots clés

Mots clés contrôlés

Productivité

Efficacité

Mots clés libres

Industrie bâtiment

Entreprise construction

Stratégie entreprise

Gestion production

Rationalisation

Compétition

Brésil

France

Building industry

Building contracting firm

Firm strategy

Production management

Rationalization

Competition

Efficiency

Productivity

Brazil

France

Résumé

La recherche de « l’efficacité » de l’entreprise de construction, à partir des gains « d’efficience », nous a conduit à étudier les « nouvelles formes de rationalisation de la production – NFRP » dans le Bâtiment, en France et au Brésil. Nous entendons ici « l’efficacité » comme la capacité à maintenir, ou à augmenter le niveau d’activité de la firme. A son tour, « l’efficience » s’associe à la capacité de rendement, de « performance » de l’entreprise au long des différentes étapes du « processus de production ». L’un des résultats de cette recherche est la construction d’une démarche particulière. Celle-ci permet d’abord d’identifier et de caractériser les « facteurs clés d’efficacité » à partir desquels se joue la compétition dans les deux pays. Elle permet, ensuite, d’identifier et d’analyser les NFRP que les entreprises peuvent mettre en œuvre pour être « efficaces » dans cette compétition. Le travail place au centre de la réflexion les stratégies d’entreprises, et plus particulièrement les « stratégies concurrentielles », définies par PORTER. Pour survivre, l’entreprise doit l’emporter dans la compétition soit en produisant « mieux », soit en produisant « moins cher ». Notre thèse centrale est que « l’efficacité » de l’entreprise de construction, dans le contexte contemporain, est fortement associée aux gains « d’efficience » obtenus selon une logique technico-économique. Des gains sont acquis en agissant tout au long des différentes étapes du « processus de production » en général, et du « système de production » en particulier. Ces actions s’articulent autour des « procès », entendus comme des regroupements cohérents dans le temps des activités qui mènent à l’obtention d’une véritable valeur ajoutée au produit-bâtiment Elles se matérialisent à travers des outils et des méthodes d’organisation et de gestion. Elles portent non seulement sur des aspects locaux, mais aussi transversaux, exigeant d’intervenir aussi bien au sein de l’entreprise de construction elle-même, qu’au niveau des acteurs du secteur et de leurs rapports. Tous les acteurs doivent s’interroger sur leurs rôles, leurs stratégies, leur organisation et leur gestion, ainsi que sur leurs rapports ou formes de coopération avec les autres acteurs. De la maîtrise de ces points dépend la survie et la prospérité de chacun et de tous à la fois. Les nouveaux enjeux concurrentiels et de « marché » dans le Bâtiment/Logement constituent donc l’occasion de revenir sur la problématique de l’entreprise de construction face à l’efficacité. Les pays comme le Brésil, où l’efficacité commerciale et l’efficience financière primaient traditionnellement sur l’efficience technique, n’échappent pas à cette règle.