Présence du paradoxe en philosophie

The presence of the paradox in philosophical thought

• Auteur / Autrice : Olivier Abiteboul
• Direction : Paule Monique Vernes
• Type : Thèse de doctorat
• Discipline(s) : Lettres
• Date : Soutenance en 1996
• Etablissement(s) : Aix-Marseille 1
• Partenaire(s) de recherche : autre partenaire : Université de Provence. Faculté des lettres et sciences humaines (1969-2011)

Mots clés

Mots clés contrôlés

Paradoxe

Résumé

Cette etude se propose de faire apparaitre la presence du paradoxe en philosophie. Il s'agit donc ici de reconnaitre l'existence de fait de cette presence plutot que de chercher a en donner d'eventuelles raisons. Cette presence peut etre apprehendee selon plusieurs directions. Tout d'abord le paradoxe se presente comme une aporie pour la pensee. C'est ce qui apparait si, en allant du sensible vers l'intelligible, on procede a une typologie des paradoxes. Mais a travers l'analyse du concept en extension, se profile toujours son sens en comprehension. : le paradoxe apparait comme un non-sens. Pourtant, dans une seconde perspective, le paradoxe est aussi ce qui a du sens. C'est ce qu'une approche interpretative de l'histoire de la philosophie permet de comprendre. Il y a en effet, tout au long de cette histoire, des philosophes du paradoxe, qui ont donne une signification a celui-ci. Ainsi, en allant du point de vue le plus negatif au point de vue le plus positif, on peut saisir le paradoxe comme probleme insoluble, ou comme opposition a l'opinion et au sens commun et comme mise en evidence de la contradiction, ou encore comme verite a venir. Enfin, dans une derniere approche, le paradoxe est present au coeur meme de la philosophie, tout en etant impense. C'est-a-dire qu'il y a des paradoxes des philosophes. Aussi, en procedant a une nouvelle typologie, on peut faire apparaitre ces paradoxes en allant du plus objectif au plus subjectif. Mais toujours, ce qui se profile derriere cette analyse, c'est l'idee qu'a l'origine du discours philosophique, qui vise le sens, il y a, fondammentalement, du non-sens. Finalement, la philosophie elle-meme apparait sous un nouveau jour, non plus comme rationalite identitaire, mais comme rationalite complexe et paradoxale.