Les accords d'association conclus ou susceptibles d'être conclus sur la base de l'article 238 CE : essai d'une typologie
Auteur / Autrice : | Sadok Mannai |
Direction : | Jean Charpentier |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit public |
Date : | Soutenance en 1995 |
Etablissement(s) : | Nancy 2 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Quoiqu’ils occupent une place de premier ordre dans la hiérarchie des accords internationaux de la ce, les accords d'association de l'article 238 ce sont loin d'être une référence en matière de clarté. L’article 238 se borne en effet à "caractériser" cette catégorie d'accords. Encore que les caractéristiques ainsi apportées sont-elles-mêmes vagues, susceptibles d'interprétation et ne parviennent pas à faire ériger ladite catégorie en une notion matérielle unique. Faisant ainsi l'objet d'une ambiguïté voulue, les accords d'association vont, de surcroit, se montrer dans la pratique des plus hétérogènes. À cela, il faut ajouter le fait que dans les relations extérieures de la CE, il existe un véritable dépassement des clivages juridiques t des catégories textuelles d'accords. Si bien que l'on assiste, depuis quelque temps déjà, à une confusion des modèles initialement prévus. Dès lors, vu cette ambivalence de la notion d'accords d'association, la question se pose de savoir s'il faut persister à rechercher une conception matérielle de ces accords, ou si, au contraire, il faut "se résigner" à une notion formelle de ceux-ci en se contentant de considérer "accords d'association" tous les accords qui sont formellement fondes sur l'article 238 CE. Quelle que soit la solution retenue, il est de la plus haute importance de classer les diverses applications faites en la matière. Une typologie des différents accords d'association devra, en tout état de cause, servir d'outil supplémentaire pouvant ainsi contribuer à mieux cerner une notion si hétéroclite.